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Les contributions

  • Espace. Étendue.
    Mer du Voir...


    La Luz Azul {JPEG}


    Espace
    Étendue
    Mer du voir
    Œil du vent
    Soulève le voile
    de l’ignorance
    Exhibe ta vérité
    Invérifiable vérité
    Et tends vers moi
    Ta lumière

    Gilbert Cosset


  • AVGC


    Annick Viet a une vraie passion du beau qui est un moteur du bonheur !
    L’humain, les corps, les arbres, sont au coeur de son coeur.
    Ses dessins, sa peinture, ses photographies nous donnent à voir, à ressentir, à humer la vie dans sa sempiternelle complexité et dans sa déconcertante simplicité...
    L’artiste a l’art et la manière de rendre beau, le quotidien, le banal, la vieillesse, ....
    Annick Viet nous émerveille en saisissant et en transmettant à travers son travail artistique, la présence fugitive et profonde des choses et des êtres.

    Gilbert Cosset, l’impertinent réjouissant....
    Cet homme, cet artiste enrichit notre rapport au réel en détournant ou en modifiant notre regard : ses oeuvres nous donnent à comprendre le monde non pas au sens où Gilbert Cosset nous impose sa propre vision mais par invitation à appréhender la réalité différemment.
    Quelle belle occasion d’expérimenter autrement le réel, qui induit ou pas une compréhension nouvelle, voire inédite du monde.
    Tout questionne l’artiste, aucune limite : l’origine du monde, la nature, la science, la temporalité, les femmes, les hommes, le sexe, la guerre, la politique, l’espace, la spiritualité....
    Audace des représentations, des formes, des figures.
    Dépouillements, couleurs, matières, chocs esthétiques qui nous font réfléchir, qui nous font voir ce que nous ne voyons plus.
    Gilbert Cosset n’a pas de cesse de nous surprendre, incessamment, hautement, autrement, viscéralement.
    Merci infiniment.


  • L’Art est encore en vente libre !


    L'Art est encore en vente libre ! Photo David C. {JPEG}


    Photo David C.


  • Embrasement


    Cinépeinture.GC.
    Les Ateliers de la nerthe nous ouvrent leurs portes les 6, 7, 8, 9 décembre 2018. L’occasion nous est donnée de découvrir, entre autres, le travail d’art numérique de Gilbert Cosset, le musicien de l’image : assemblages poétiques, bouillonnants, surprenants ; déconstructions des codes dictés par un esprit libre.
    La faculté de Gilbert Cosset de relier le tout-venant est hors limites, les courbes épousent les angles, les perspectives s’entrechoquent, les couleurs valsent, les matières explosent : une apparition scénique rare. Incroyable et chavirant spectacle où chaque image recèle des inter-images, porté par une chorégraphie et une lumière étincelante.
    Parions qu’au sortir de cette projection des ailes nous aurons poussées nous orientant vers de nouveaux chemins...


  • Mon Dieu. Henri Michaux


    la "couronne de Jupiter"





    Mon Dieu

  • Il y avait un jour un rat
    Et tellement on avait dû le maltraiter,
    Je dirais mieux, c’était un mouton,
    Et tellement on avait dû l’écraser,
    Mais c’était, je le jure, un éléphant,
    Et d’ailleurs, qu’on me comprenne bien,
    Un de ces immenses troupeaux d’éléphants d’Afrique.
    Qui ne sont jamais assez gros,
    Et bien donc tellement on l’avait écrasé.
    Et les rats suivaient, et ensuite les moutons,
    Et tellement écrasés,
    Et il y avait encore la canaille,
    Et tellement écrasée
    Et non seulement la canaille
    Non seulement écrasée...non seulement rentrée...

    Oh ! poids ! Oh ! anéantissement !
    Oh ! pelures d’Êtres !
    Face impeccablement ravissante de la destruction !
    Savon parfait, Dieu que nous appelons à grands cris.
    Il t’attend, ce monde insolemment rond. Il t’attend.
    Oh ! Aplatissement !
    Oh ! Dieu parfait !

    "Mes propriétés" 1934

    Postface

    Par hygiène, peut-être, j’ai écrit "Mes propriétés", pour ma santé.
    Sans doute n’écrit-on pas pour autre chose. Sans doute ne pense-t-on pas autrement. Celui qui s’alimente des sons et de certains rapports de sons, sent que ça lui convient et tel autre ce sera les spectacles et les rapports révélés par la biologie, tel autre la psychologie, que le calcul mathématique ou l’étude de la métaphysique laisserait toujours sous-alimenté (ou vice versa).
    Au palier où il se trouve, l’athée ne peut pas croire en Dieu. Sa santé ne le lui permettrait pas.
    Mais tout ceci n’est ni clair ni exclusif chez les gens bien portants. Tout leur convient à ces grossiers individus, comme aux bons estomacs.
    Il arrive au contraire à certains malades un tel manque d’euphorie, une telle inadaptation aux prétendus bonheurs de la vie, que pour ne pas sombrer, ils sont obligés d’avoir recours à des idées entièrement nouvelles jusqu’à se reconnaître pour
    Napoléon 1er ou Dieu le Père. Ils font leur personnage selon leur force déclinante, sans construction, sans relief et la mise en valeur, ordinaire dans les œuvres d’art, mais avec des morceaux, des pièces et des raccords de fortune où seule s’étale ferme la conviction avec laquelle ils s’accrochent à cette planche de salut. Mentalement, ils ne songent qu’à passer à la caisse ; Qu’on les reconnaisse enfin pour Napoléon, c’est tout ce qu’ils demandent. ( Le reste est accessoire, né surtout des contradictions de l’entourage.) Pour leur santé ils se sont faits Napoléon, pour se remettre. Et aussi pour une petite fille, en sa vie si morne, veut absolument avoir été violée dans un bois ; pour sa santé. Et le lendemain, oublieuse de la veille suivant ses besoins du moment, elle rapporte avoir vu une girafe verte boire au lac voisin, dans cette région déserte, sans lac, sans girafe, sans verdure. Ce cinéma est pour sa santé. Et il change selon ses besoins.
    "Mes propriétés" furent faits ainsi.
    Rien de l’imagination volontaire des professionnels. Ni thèmes, ni développements, ni construction, ni méthode. Au contraire la seule imagination de l’impuissance à se conformer.
    Les morceaux, sans liens préconçus, y furent faits paresseusement au jour le jour, suivant mes besoins, comme ça venait, sans "pousser", en suivant la vague, au plus pressé toujours, dans un léger vacillement de la vérité, jamais pour construire, simplement pour préserver.
    Ce livre, cette expérience donc qui semble devoir être si profitable aux faibles, aux opprimés et inadaptés de toute sorte.
    Ces imaginatifs souffrants, involontaires, perpétuels, je voudrais de cette façon au moins leur avoir été utile.
    N’importe qui peut écrire "mes propriétés".
    Même si les mots inventés, même les animaux inventés dans ce livre sont inventés "nerveusement", et non constructivement selon ce que je pense du langage et des animaux.

    "Mes propriétés" 1934